Effet " boule de neige "

Les deux municipalités de Mons-en-Barœul et de Marcq-en-Barœul, ont toutes les deux, eu l'excellente initiative d'utiliser une reproduction d'une maison Pagnerre pour illustrer leur carte de vœux pour l'année 2009. L'effet boule de neige semble s'amplifier.
La carte de Mons-en-Barœul montre la maison du 200 rue du Général de Gaulle et la carte de vœux de Marcq-en-Barœul la maison isotherme, avec malheureusement une erreur. Monsieur JY Delobelle, l'architecte à l'origine de cette illustration, pensait que cette construction datait des années 50. Aussi surprenant que cela puisse paraître elle a pourtant été construite en 1929, quatre années avant que Mallet-Stevens ne réalise la villa Cavrois. Cela confirme - une fois de plus - le côté précurseur étonnant de Gabriel Pagnerre, au point de le voir plus actuel qu'il n'était !
Espérons que la ville d'Halluin utilisera en 2010 une reproduction de l'école du Colbras ... Rêvons et formons nous aussi des vœux en ce début d'année.




Ci-dessus la carte de vœux de la municipalité de Mons-en-Barœul


Ci-dessus la carte de vœux 2009 éditée par la municipalité de Marcq-en-Barœul, et ci-dessous un agrandissement de la reproduction de la maison isotherme. Celle-ci date de 1929 et non des années 50.



Sur les rails



Vous pouvez cliquer sur l'article pour l'agrandir.

La Voix du Nord annonce, dans son édition du samedi 29 novembre 2008, la mise sur les rails de l'association Eugénies ainsi que les différentes manifestations programmées en 2009, à l'occasion des 70 ans du décès de l'architecte Gabriel Pagnerre et de l'anniversaire des 100 ans de la création du Grand Boulevard.

Un article à lire dans Pays du Nord de janvier 2009

En 2009 les 70 ans de l'anniversaire du décès de Gabriel Pagnerre coïncideront avec les 100 ans du Grand Boulevard.
En plus de l'article qui vient d'être publié dans Visite-Déco, cet architecte sera aussi à l'honneur dans le numéro de janvier de Pays du Nord consacré au centenaire du Grand Boulevard.

Signé Pagnerre

Ci-dessous l'article paru en pages 92 à 97 dans la revue Visite Déco de décembre 2008 n° 48. Vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.



Prochainement un article dans Visite Déco


Un article concernant l'aspect moderne et avant gardiste de Gabriel Pagnerre va paraître dans le revue Visite Déco de décembre 2008. Par un froid glacial, ce jeudi 30 octobre, Sébastien Hamelin, l'un des deux photographes de cette publication, a fait quelques clichés, en compagnie de Valérie Habracken qui va écrire le texte. Nathalie Ponchel qui était dans le Nord a pu apporter sa contribution aux 6 pages de cet Histoire d'Archi.

Lorsqu'Eugénies paraît



L'association Eugénies, qui a comme buts la promotion des œuvres de Gabriel Pagnerre et du patrimoine régional, a été créée le samedi 18 octobre 2008.

Louis Lucien Pagnerre, le père de Gabriel


Francis Pagnerre, l'arrière petit-fils, nous a communiqué cette photographie de Lucien Louis Pagnerre, le père de Gabriel. Quelles superbes bacchantes impressionnantes ! Au dos de la photo il est noté simplement " Lucien Pagnerre ".

Dans les écrits il est quelquefois stipulé Louis Lucien, à d'autres endroits Lucien Louis et même Lucien Gabriel Louis. C'était fréquent à l'époque d'inverser ou de modifier l'ordre des prénoms, voire d'en rajouter comme le fera justement Gabriel Pagnerre en se faisant appeler E. Gab. Pagnerre après le décès de sa maman.

Louis Lucien Pagnerre est né à Gravelines le 6 février 1851. Il se marie à 22 ans avec Eugénie Marie Julienne Bollengier, le 24 mai 1873 à Dunkerque. De cette union naîtra, à Petite-Synthe (Dunkerque) Gabriel Eugène Pagnerre le 14 octobre 1874. En 1878 il s'installe à La Madeleine.


Louis Lucien Pagnerre et Eugénie Marie Julienne Bollengier, les parents de Gabriel Pagnerre

Avant Mons-en-Barœul, il habite Lille (Fives) au n° 68 de la rue de Rivoli (de 1881 à 1884), il est alors géomètre arpenteur. En 1891, il est devenu architecte et réside au 34 rue de Bouvines à Lille (Fives).


Une construction rue Boldoduc à Lille, le Pavillon Ste Marthe, qui date de 1891, porte la plaque de Louis Lucien Pagnerre, le père de l'architecte Gabriel Eugène Pagnerre.





On connaît une autre construction à La Madeleine qui possède une plaque avec la mention " L Pagnerre "


Cette plaque de Louis Lucien Pagnerre, le père de Gabriel Pagnerre, figure sur une maison à La Madeleine au milieu de nombreuses constructions de son fils


Dès 1898, il figure dans l'annuaire Ravet-Anceau, à la rubrique Mons-en-Barœul, en qualité d'architecte.

Sa publicité de 1909, mentionne qu'il est architecte diplômé de la Société Nationale des Architectes de France, il habite alors à Mons-en-Barœul au 26 rue de Roubaix.

Il décédera le 14 juin 1912 à La Madeleine et sera enterré au cimetière de Mons-en-Barœul.

Les 100 ans du Grand Boulevard

Le 4 décembre 2009, le grand Boulevard qui relie Lille à Roubaix et à Tourcoing aura cent ans.

A cette occasion de nombreuses manifestations vont se dérouler. Parmi les projets un livre abondamment illustré est en préparation (voir www.100ansgrandboulevard.blogspot.com), un ouvrage qui laissera bien entendu une bonne place à Gabriel Pagnerre.

Plusieurs constructions de cet architecte sont visibles tout au long du Grand Boulevard citons :
- Un bel exemple de régionalisme au 80 avenue de Flandre à Villeneuve d'Ascq
- Une construction moderne influencée par Mallet-Stevens et Le Corbusier : la maison isotherme au 44/46 avenue de Flandre à Marcq-en-Barœul
- Une maison typique de l'art géométrique bruxellois, au 121 avenue de la République à La Madeleine
- Le 936 avenue de la République à Marcq-en-Barœul
- Et beaucoup d'autres, sans oublier celles très nombreuses sur La Madeleine, Marcq-en-Barœul, Villeneuve d'Ascq situées à proximité immédiate du Grand Boulevard.



Un nouveau DVD : La Visite de Gabriel


Nous sommes en juin 2008. Francis Pagnerre, soixante quatorze ans, le petit-fils de Gabriel Pagnerre, architecte du début du vingtième siècle, découvre un grand-père oublié.
On visite les maisons où il a vécu, celles qu'il a construites, dans ce paysage du Nord aux longues rue de maisons adossées l'une à l'autre et au milieu desquelles, soudain, on découvre un joyau.
Equipe de réalisation :
Images : Cédric Le Maoût - Son : Guy Selosse - Production Alain Le Maoût - Réalisation : Alain Cadet.
© Fondus d'Images juillet 2008

Symboles franc-maçonnique


Lors de sa venue récente Francis Pagnerre nous a montré plusieurs objets ayant appartenu à son grand'père. Un bougeoir, un cache pot et une paire de lunettes en or (dont il a fait don à Alain Le Maoût qui joue le rôle de l'architecte dans le film). Nous savons même maintenant que G. Pagnerre était hypermétrope à la fin de sa vie avec une correction à + 2,75 à chaque œil ! Le cache pot en cuivre dessiné par Gabriel Pagnerre porte plusieurs signes de la franc maçonnerie et surtout le bougeoir qui constituent des pièces essentielles. Nous pouvons grâce aux recherches effectuées apporter de nombreuses précisions. Gabriel Pagnerre a été choisi comme vénérable le 17 décembre 1905 (noté infini 905) dans la loge Amitié de Boulogne-sur-Mer. Il s'y rendait régulièrement, ayant franchi toutes les étapes d'apprenti (les 3 points) à compagnon (5 points) puis maître (7 points). Tout autour du bougeoir courre une corde à nœuds avec 3 symboles de l'infini, non fermée pour permettre la diffusion de la connaissance. On remarque des symboles plus connus comme le compas, le maillet et la truelle.


Le dessous du bougeoir est constitué de triangles entrecoupés évoquant le sceau de Salomon. Sur une face figure les 3 lumières : le soleil, la lune et le delta lumineux (étoile flamboyante). Avec la date d'intronisation infini 905 17 X bre.


Les lettres B et J signifient Boaz Jakin , qui sont les deux colonnes du temple de Salomon. Ces lettres sont entourées des 3 points de l'apprenti. Sur la face suivante figure le symbole de la feuille d'acacia à côté d'une tête de mort signe d'immortalité. Le niveau représente la recherche de l'équilibre permanent.

Le G au milieu des 5 points de l'étoile flamboyante (que l'on retrouve dans l'homme de Vitruve) indique : gnose, gnématrie, géométrie, grammaire et God = Dieu.


Puis figure les lettres MB qui sont le mot de passe du maître (que bien sûr nous ne pouvons pas dévoiler). Seules sont notées les consonnes il faut ajouter deux voyelles pour avoir le mot de passe. Ces deux lettres sont entourées d'un triangle (Tétractys Pythagoricien) à 7 points.


Le coloris bleu et blanc de cette magnifique pièce de faïence de Desvres correspond à l'atelier de l'obédience. Ces coloris se retrouvent dans le rite écossais rectifié. Une telle pièce était offerte à un franc maçon au sommet de son obédience. Cela nous éclaire encore mieux sur le parcours de Gabriel Pagnerre. En 1905 il arrive dans son premier cabinet d'architecture, il se marie et son premier fils (Marc) va naître, il est au début de son cycle de renouveau (infini 905).

Sur le cache pot, en cuivre martelé, qui représente la coupe du Graal, on note une base 3 au pied (3 griffes et 3 fleurs) puis une base 5 au milieu et une base 7 au sommet (7 pétales). La progression se faisant de bas en haut. Ce cache pot, qui repose sur un trépied, est un magnifique exemple d'art déco géométrique. Une pièce exceptionnelle de la main de Gabriel Pagnerre au service du grand architecte de l'Univers.




Ces deux pièces constituent, avec les informations recueillies depuis, de magnifiques témoignages et une certitude quant à l'appartenance à la franc maçonnerie de Gabriel Pagnerre. Une piste laisse supposer que le père (Louis Lucien) aurait été lui-même franc-maçon.

Père Lachaise

Si vous voulez vous rendre au colombarium du Père Lachaise, il vaut mieux accèder par l'entrée de la rue du Père Lachaise (métro Alexandre Dumas). Les quatre urnes sont situées au 2ème sous-sol (côté gauche, zone U). On y pénètre par l'escalier visible sur la photo ci-dessus.



Ci-dessous, un vitrail qui n'aurait pas déplu à notre cher Gabriel, situé à côté de la salle Landowski. Le crématorium du Père Lachaise est le plus ancien de France, il a été ouvert en 1889. Les crémations, bien que de tradition ancestrale, avaient été interdites par Charlemagne. C'est à partir de la Révolution Française qu'elles purent reprendre.


Les obsèques de Pagnerre





Ces quatre photos ont été prises lors des obsèques de Gabriel Pagnerre au père Lachaise.

Sauvons l'école Pagnerre d'Halluin

Quelle surprise d'apprendre la destruction envisagée en 2009 de l'école du Colbras à Halluin. Cette construction est un des rares témoignages des bâtiments publics de l'architecte Gabriel Pagnerre. Amputée déjà de sa partie gauche, il est encore temps de faire comprendre l'importance exceptionnelle de ce patrimoine. A Halluin le dispensaire de Gabriel Pagnerre à déjà été détruit, stoppons cet autre projet pendant qu'il encore temps.

Ci-dessous Francis Pagnerre fait découvrir à l'occupant l'album des photos de la construction de cette école en 1932, avec les annotations de Gabriel Pagnerre.


Ci-dessous le dispensaire construit également par Gabriel Pagnerre, rue Gustave Desmettre à Halluin, qui a été démoli pour laisser place à la Résidence La Sagesse.


Une nouvelle plaque Pagnerre


Afin de mieux situer qui était Gabriel Pagnerre une plaque aurait du être posée dans l'avenue du Trocadéro qui mène à la salle et au parc Pagnerre, précisant les dates de sa naissance et de son décès. Nul doute que de nombreuses interrogations subsisteront pour comprendre la raison de l'erreur dans la date du décès. On aurait souhaité faire dévoiler ce témoignage par Francis Pagnerre (petit-fils de l'architecte) le dimanche 15 juin avant le circuit de découverte en bus qui a parcouru la métropole, mais les moyens financiers ont manqué, et la municipalité ne l'a pas souhaité. Quand on pense aux plus values dégagées dans les ventes des maisons estampillées au nom de cet architecte, surtout depuis le travail de reconnaissance fait depuis ...

Circuit Découverte le dimanche 15 juin




Après les circuits pédestres et cyclistes, un nouveau circuit découverte des constructions de Gabriel Pagnerre, dans la métropole, était programmé pour le dimanche 15 juin 2008 après-midi.

Ce circuit qui s'est déroulé en bus, a parcouru successivement les villes de Mons-en-Barœul, Villeneuve d'Ascq, Roubaix, Croix, Marcq-en-Barœul, La Madeleine et Lille.

Nous avons eu la joie d'être accompagné de plusieurs descendants de l'architecte, venus spécialement. Avec son épouse, Francis Pagnerre, petit-fils de Gabriel et fils de Claude, a eu la surprise de découvrir pour la première fois les constructions de son grand'père. Etaient présentes également leurs deux filles Dominique et Sylvie (arrière petites filles de l'architecte) et leurs maris Laurent et Christophe. Malheureusement Nathalie Ponchel n'avait pu être présente.

Le nombre de places étant limitées, il avait été vivement conseillé de réserver rapidement, ce qui s'est confirmé car les 53 places avaient été prises d'assaut.

Le départ s'est fait avenue du Trocadéro (salle et parc Pagnerre) à 14h et l'arrivée au même endroit à 20h. Le prix par personne était de 6 €, avec un porte-clef représentant la plaque de l'architecte.
Dans le bus eut lieu une projection vidéo d'un DVD conçu spécialement, plus les explications par le guide Jacques Desbarbieux.





Alain le Maoût, au premier plan, qui joue le rôle de Gabriel Pagnerre dans le film, admire le vitrail franc maçon de la maison de Villeneuve d'Ascq. Annick et Gilles Gallaud ayant eu la gentillesse d'ouvrir au groupe les grilles de leur maison Pagnerre au n° 116 rue Jean Jaurès.





Laurence Sinagra qui demeure au numéro 18 rue de la Paix à Marcq-en-Barœul heureuse de serrer la main de Francis Pagnerre, évoque l'ambiance agréable qui règne dans cette rue où toutes les constructions (plus d'une centaine) sont dues à l'architecte Gabriel Pagnerre.



Surprise ! Qu'y a-t-il dans ce petit sac ? Les lunettes avec une monture en or que porta Gabriel Pagnerre.


Rue Faidherbe à La Madeleine, le groupe s'éparpille ... et écarquille les yeux. Etonné d'apprendre que la maison du n° 25 a été bâtie dans le but d'assurer une belle vue à la voisine d'en face. Cela confirme cette volonté de faire du beau et des maisons qui sont aussi un décor pour le passant.