ARCHIVES

Plusieurs documents d'archives nous ont été communiqués par la famille, que nous remercions, en particulier Francis Pagnerre, petit fis de l'architecte et Nelly Pagnerre-Hahn, fille de l'architecte qui en avaient confiés quelques uns à Nathalie Ponchel. De nombreux plans bleus sont déposés aux archives municipales de Lille (AML).

Dessins originaux


Ce dessin original coloré est celui du 80 avenue de Flandre à Villeneuve d'Ascq (archives familiales)


Les réalisations de ces 2 autres dessins colorés (ci-dessus et ci-dessous) n'ont pu être localisés (archives familiales)


Clichés originaux


La photo de mariage des parents de Gabriel Pagnerre, document retrouvé derrière une cloison dans la maison, au fond de l'avenue du Trocadéro, occupée par Eugénie Pagnerre-Bollengier, la maman de l'architecte. Celle-ci l'avait sans doute cachée à cet endroit durant la première guerre mondiale, lorsque les allemands avaient réquisitionné le Vert Cottage. Merci aux Cordier, les occupants de cette habitation, qui ont fait cette découverte.


La famille de l'architecte devant le premier cabinet. Un cliché exceptionnel, car il est très rare d'avoir une photo d'un architecte devant son cabinet. On peut remarquer la plaque professionnelle à droite de la porte d'entrée et l'absence de la plaque de l'architecte qui sera apposée plus tard.


La Pépinière à Mons-en-Barœul


Le pavillon de la maman Eugénie Pagnerre-Bollengier au fond de l'avenue du Trocadéro


La vue arrière du Vert Cottage, avec les enfants sur le toit terrasse


La façade avant du Vert Cottage


En 1934, la dernière construction (terminée) de Gabriel Pagnerre


Avec son échafaudage, la dernière construction (en cours) de Gabriel Pagnerre


La dernière construction (presque terminée) de Gabriel Pagnerre


Le dispensaire d'Halluin (détruit)

Cartes postales


Le groupe scolaire d'Halluin (détruit malgré notre intervention)



Le Vert Cottage a été reproduit sur deux cartes postales portant la mention rue du Quesnelet, l'une (ci-dessus) en 1913, dans une série publiée par Ernest Le Deley de Paris associé à Pottier Hallez de Mons-en-Barœul (édition P. H.) et l'autre (ci-dessous), en 1920, chez l'éditeur Laffineur Samain à Hautmont (avec le n° 15).


Plans bleus

52 Avenue Émile Zola à Lille

L'avenue Emile Zola a pris ce nom après 1920, c'était antérieurement l'avenue Saint Maur, située à la limite de La Madeleine, à proximité du Grand Boulevard. De nombreuses réalisations prestigieuses ont vues le jours dans ce périmètre, comme la Villa Eole.


La conciergerie du 52 rue Emile Zola à Lille (AML)

Cette propriété construite pour Monsieur Emile Philippe dans le quartier de St Maurice - le Buisson a été réalisée en 2 étapes. D'abord une conciergerie les plans sont datés du 15 mars 1921. Le tampon de l'architecte porte la double indication Mons-en-Barœul / Lille, car il n'a pas encore quitté le Vert Cottage. A cette époque au retour de la première guerre mondiale, il peine à trouver des commandes.


Six années plus tard, ce sera pour une tout autre réalisation qu'il sera choisi, par le même commanditaire. Il s'agit cette fois d'une énorme bâtisse néo-classique assez surprenante par rapport aux autres constructions de la même période. Les plans sont datés du 17 juin 1927, l'adresse de Gabriel Pagnerre est désormais au 4 bis Place de la République à Lille.




Rue Claude Lorrain à Lille

Le n° 40 rue Claude Lorrain


Les plans de cette construction, située au n° 40 rue Claude Lorrain à Lille, pour Monsieur Victor Roussel sont datés du 3 novembre 1926. Dans cette rue lilloise, Gabriel Pagnerre réalisera une série de 13 habitations contiguës, toutes différentes, en quelque sorte une vitrine de son art.

Le n° 64 rue Claude Lorrain


Ce projet de construction, également rue Claude Lorrain à Lille, au n° 64, est établi pour l'architecte lui-même. Cela ne signifie nullement son intention de l'habiter, mais il s'agit d'une phase de transition probablement liée à un changement de cap, ce qui se traduit d'ailleurs par une surimpression dans le plan bleu en haut à gauche.

Les n° 58, 60, 62 et 70, 72, 74 rue Claude Lorrain


Sur les terrains de l'indivision Dumortier-Reydet, Gabriel Pagnerre projette la construction d'un groupe de 6 maisons. Entre ces 2 groupes de 3 maisons sont situées celles de M. Leignel, M. Montreuil et M. Beyaert.



Le n° 68 rue Claude Lorrain


Le n° 74 rue Claude Lorrain


Le n° 76 rue Claude Lorrain


Le n° 80 rue Claude Lorrain

Une autre réalisation au n° 80 de la rue Claude Lorrain à Lille, avec des plans dressés le 14 septembre 1925 pour le permis de construire (avec un tampon de l'architecte du 24 novembre 1925), pour le commanditaire M. Lamausseau (AML). On sait que cette maison sera réalisée secondairement à sa voisine du n° 82, la dernière de la série, grâce à une photo d'époque.


Un projet d'immeuble de rapport au 84 rue Claude Lorrain

Gabriel Pagnerre établit les plans d'un immeuble de rapport avec 10 appartements, 1 boutique, 10 garages situé au 84 rue Claude Lorrain. Une réalisation de la Société Régionales des Logements Modernes qui ne verra pas le jour à côté de la maison du 82 rue Claude Lorrain. Sur ce terrain ce sont les Etablissements des Automobiles Peugeot, et de fabrication de moteurs diesel, qui viendront s'installer.
Il s’associe à M. Ricq pour déposer ce permis de construire n° 7690 avec des plans datés du 30 juillet 1934. C'est non loin de là, rue César Franck, qu'il construira cette année 1934, ses 3 dernières réalisations avec son ami entrepreneur Lebrun.