CIRCUITS

Les premiers circuits découverte de l'œuvre de Gabriel Pagnerre ont été organisé sous l'impulsion de Jacques Desbarbieux, président fondateur de l'association historique de Mons-en-Barœul. 


En 2005, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, lors de l'événement " Autour de Gabriel Pagnerre ".

L'association Eugénies, qui a relayé la volonté de mieux faire connaître l'œuvre de Gabriel Pagnerre,  a organisé de nombreux circuits de découverte des réalisations de l'architecte dans la métropole pour des groupes constitués (scolaires, associations, cousinades, comités d'entreprises, amis, etc).

A pied, en vélo, en tramway ou en bus, ce furent des instants de découvertes passionnantes et d'émotions partagées.

Elle a participé à la mise en place de totems dans le cadre du projet architecture et paysages, pour matérialiser ces circuits. Malheureusement peu résistants de nombreux panneaux ont disparus.  


Suite à cette impulsion, nous sommes heureux de constater que des initiatives individuelles ont pris le relai.

Il est intéressant d'avoir une approche complète en intégrant le contexte, l'époque, l'environnement, la personnalité de l'architecte pour mieux comprendre son œuvre.

Voici un commentaire :

" Je ne l’avais pas encore fait, mais je tiens à vous remercier chaleureusement pour la visite Pagnerre du Vendredi 8  dernier.
Mes amis ont beaucoup apprécié, et moi également, bien que déjà « instruit » par une précédente visite.
L’approche historique qui permet de situer et expliquer les réalisations par le cours de la carrière de l’architecte, son environnement contextuel et l’époque de production est finalement plus parlante qu’une stricte approche du point de vue architectural. " X.L.

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 LES CIRCUITS 

Mons-en-Barœul et Lille


Le premier circuit commence au fond de l'avenue du Trocadéro (au niveau du parc et de la salle Gabriel Pagnerre) devant les 2 plaques explicatives. La première plaque historique apposée en 2007 par la municipalité indique une date erronée du décès. La seconde, due à l'initiative d'Eugénies, montre différentes réalisations de l'architecte dans la métropole.


Le premier circuit à Mons-en-Barœul

Ce premier parcours explore les débuts de l'architecte, avec ses 2 premiers cabinets architecturaux : le Vert Cottage au 2 rue du Quesnelet (de style Arts and Crafts) et le 255 rue du Général de Gaulle (de la période Art nouveau). 

Il se poursuit dans la rue du Général de Gaulle avec les constructions emblématiques de style Art déco d'avant la première guerre mondiale : La Villa St Luc et sa voisine la Villa Chèvrefeuille, les Maisons symétriques dont l'une au n° 174 possède la première plaque, la Villa Ginko Biloba, la Villa Pax, etc ; puis la rue Henri Poissonnier : La Pépinière, la Villa Fanny, etc. 

Il se prolonge avec la découverte de la rue Pasteur, dont la maison au n° 18 conçue en collaboration avec son père puis les réalisations d'après la première guerre mondiale, dont la toute première construction moderne au n° 74. Ces réalisations possèdent la troisième plaque de l'architecte.

Il peut se poursuivre par la rue Franklin, avec la série des maisons autour du n° 66 et du négoce de vins, pour se terminer en revenant par la rue du Général de Gaulle.


Le second circuit débute au Pont du Lion d'Or pour évoquer la maison-atelier détruite lors de la construction de la voie rapide.

Puis avec les constructions de la rue Courcot à Mons-en-Barœul qui se prolonge sur Lille avec la rue Chanzy, la place Alexandre Dumas, la rue d'Artagnan, la rue Claude Lorrain pour se terminer rue César Franck / avenue Virnot afin de découvrir les dernières réalisations de l'architecte.


Le second circuit de Mons-en-Barœul à Lille

Au début du parcours sur le côté droit on remarque rue Courcot à Mons-en-Barœul les plaques de numérotations des habitations (de 4 à 10) qui reprennent le style de la deuxième plaque de l'architecte avec les 3 bandes. 

Succède un ensemble de 6 maisons (de 12 à 22) avec à chaque extrémité une tour échauguette, la construction en retrait permet d'installer des jardinets et de moduler le relief des façades en s'affranchissant des contraintes d'urbanisme à la différence du reste des réalisations de cette double rue. A remarquer la particularité des entrées des n° 12/14 et 20/22. On retrouve la même singularité rue Dupleix à Croix, et dans une réalisation qui s'en inspire aux Pays-Bas.

En face les maisons des n° 25 à 45 possèdent la deuxième plaque de l'architecte. A signaler que les 2 dernières constructions ont vu leur numérotation changée (on devine encore les anciennes traces). Les habitations situées auparavant aux n° 43 et 45 rue Désiré Courcot sont maintenant respectivement les n° 10 et 8 rue Chanzy à Lille. 

A l'extrémité de cette rue devenue lilloise avec le nom de Chanzy, une construction imitant la poupe d'un galion au n° 9.

Au débouché de la rue Chanzy, remarquez une construction au n° 14 Place Dumas avant d'aborder la rue d'Artagnan avec une double maison aux n° 4 et 6, qui possède des jeux de symétries intéressants en miroir entre les bow-windows et les différentes ouvertures.

La découverte rue Claude Lorrain commence avec les n° 40 et 42, puis une série de 13 constructions (du 58 au 82). Cette suite où alternent différents styles (comme la féodale au n° 64) et recherches architecturales représente en quelque sorte une vitrine pour l'architecte. Gabriel Pagnerre y dévoile son savoir faire, il y affiche ses convictions : l'importance de la diversité et de la beauté pour le plaisir des yeux du passant. L'occasion d'évoquer des constructions non réalisées comme cet immeuble de rapport avec 10 appartement, 10 garages et une boutique qui devait voir le jour, en 1934, au n° 84 rue Claude Lorrain.

Un retour Place Dumas pour y découvrir la Tourelle, à l'angle (au n° 38, également située au 2 rue Jean Macé) ainsi que sa proche voisine au n° 34 où un poseur de câbles EDF a endommagé la belle plaque de l'architecte ! A l'angle opposé voir les n° 9 et 11 avant de terminer par la rue César Franck.  

Rue César Franck nous revenons sur le territoire monsois. Cette voie se prolonge par l'avenue Virnot à Lille qui était son nom initial sur toute sa longueur. On y trouve, au n° 14 un immeuble à étages similaire à une réalisation sur le littoral à Coudekerque-Branche et surtout les 3 dernières constructions de Gabriel Pagnerre commandées par son ami entrepreneur Lebrun. Ainsi se termine le parcours avec de façon symbolique le Portique, la dernière demeure très moderniste de l'architecte faite en 1934, 5 années avant qu'il ne rejoigne une autre dernière demeure au Père Lachaise !

La Madeleine


Le départ se fait au milieu de la rue Jean Bart, passe rue Berthelot, rejoint la rue du Docteur Legay, puis la rue de Paris et la rue Faidherbe. Il rejoint à nouveau la rue du Docteur Legay, puis l'avenue Simonne et l'avenue de la République.

Le Grand Boulevard

Ce parcours peut se faire à pied, mais aussi en vélo ou en tramway. Il part du Romarin à La Madeleine, rejoint la place Lisfranc (Croisé Laroche) pour continuer sur la branche du grand Boulevard qui arrive à Roubaix. Il se termine au niveau du Parc Barbieux.

Croix

Ce circuit a été réalisé à plusieurs occasions, notamment lors des Journées Européennes du Patrimoine. Le dimanche 21 mai 2023 ce fut lors du printemps de l'art déco en étroite collaboration avec l'Office de tourisme de Roubaix, ville d'art et d'histoire.








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 Rétrospective 


Parmi ceux-ci, en 2017, le dimanche 17 septembre, Eugénies avait proposé 2 circuits

A Mons-en-Barœul le matin































A La Madeleine, l'après-midi