Un seul élément resta comme témoignage de cette construction, il s'agit du portique que l'on découvre sur la gauche de la pelleteuse
Encore merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour essayer de sauver une partie du patrimoine. Voilà malheureusement ce qui restera de l'école d'Halluin construite par Gabriel Pagnerre.
Quel contraste avec le vide laissé à une époque où cet architecte est de plus en plus médiatisé (émissions de télévision, articles de presse, ouvrages d'architecture, publications, exposition au Palais Rihour).
Une phrase difficile à comprendre restera à jamais gravée, prononcée par un soi-disant historien monsois, qui a osé parler de " Pagnerrite aiguë " au lieu de se situer dans le sens de la défense du patrimoine. Son nom ne mérite même pas d'être cité... mais son texte est désormais dans les archives de l'histoire. Chacun jugera !
Cette horrible appellation, prononcée lors d'un conseil d'administration de l'association historique de Mons-en-Barœul, sera à l'origine d'une prise de conscience. De là viendra la nécessité de créer une association spécialement consacrée à Gabriel Pagnerre, faute de soutien efficace, ce fut le combat d'Eugénies.
Heureusement à cette époque d'autres bonnes nouvelles pleuvent avec en prime la découverte d'une nouvelle construction de Gabriel Pagnerre sur le Grand Boulevard. Une coïncidence de plus au moment où l'accent est mis sur cette voie, à l'occasion de son centenaire.
Notre combat pour sauver cette construction, nous laissera toutefois un goût amer, car seule subsistera un portique témoin de cette école.
Le portique qui sera sauvegardé
Photos de Guy Selosse et Jacques Desbarbieux ©
