Quelques jours avant leur mariage, le 6 août 1904, à la mairie de La Madeleine, les futurs époux se sont rendus dans l'étude de maître Georges Herlin à Lille, le 30 juillet 1904, pour signer un contrat de mariage, qui porte le n° 5304.
Bizarrement sur cette couverture, est uniquement sur celle-ci, le greffier a inscrit le prénom de Gabriel au féminin. Ce prénom féminisée se retrouve dans un autre acte.
Les futurs époux sont tous les deux célibataires majeurs et demeurent chez leurs parents respectifs.
Gabriel Eugène Pagnerre, né le 4 octobre 1874 à Petite Synthe, habite au 26 rue de Roubaix à Mons-en-Barœul avec son père Lucien Gabriel Louis Pagnerre, architecte, et sa mère Eugénie Marie Julienne Bollengier, sans profession.
Eugénie Louis Bloclet, née à La Madeleine le 20 décembre 1878, sans profession, habite au n° 50 rue de l'école à La Madeleine avec son père Charles Joseph Alfred Bloclet, agent des poursuites des contributions directes, et sa mère Céline Tranet.
On apprends que les futurs époux n'apportent pas de biens, à l'exception des effets personnels (vêtements, linge et bijoux) estimés globalement à 500 francs. Eugénie Bloclet apporte une dote de 2 000 francs.
Ce contrat de mariage a été enregistré le 1er août 1904 pour un montant de 10 francs et 69 centimes. Il figure aux archives départementales du Nord sous la référence ADN 2E243/20. Merci à Olivier Spriet.
Le bas du document comporte les signatures des deux époux, le G de Gabriel venant enlacer de façon très symbolique celle d'Eugénie. A remarquer que l'architecte signe G Pagnerre fils pour bien se différencier du père.
