Hervé Raby habitait déjà une maison Pagnerre avant d'acquérir la maison de l'architecte : un choix de cœur et de raison.
« Avant d'habiter ici, je vivais tout près, au 200 de la rue du Général de Gaulle. C'était déjà une construction Pagnerre. En promenant mon chien, le soir, je regardais cette maison. J'en suis tombé amoureux. Je savais que c'était la maison où avait habité l'architecte et qu'elle était chargée de souvenirs. J'ai eu la chance de pouvoir l'acquérir même si selon mon père, « il fallait être un peu fou pour acheter une maison pareille ». Il y avait un arbre qui poussait dans la pièce principale et les racines avaient complètement détruit le plancher. Pendant des années ça a été un travail acharné, surtout pour Danielle, ma femme, qui est bien meilleure bricoleuse que moi. C'était aussi beaucoup de dépenses. J'aime tout ce qui est différent de la norme. Une maison Pagnerre c'est une oeuvre alternative, inclassable. On a tout de suite senti que c'était une maison conçue pour y vivre. On s'est attaché à créer du confort tout en respectant la maison qu'avait voulue l'architecte. C'est un peu cher de garder ces grands volets, d'entretenir ces fenêtres « à projection » qui n'existent nulle part ailleurs. C'est une maison qui a une âme, qui dégage de la beauté. Je vis dans une œuvre ! ». Alain Cadet.